Les centristes doublent leur nombre d'élus départementaux et se partagent la victoire avec leur allié UMP.

Les résultats sont sans appel : la droite a remporté les élections départementales. L'alliance UMP-UDI remporte 66 départements, contre 34 pour la gauche et zéro pour le FN. Mais quelle est la part des centristes dans cette victoire ? Sur les plus de 1.700 élus obtenus par "l'alliance de droite", l'UDI en revendique entre 450 et 500, soit le double du nombre de ses conseillers cantonaux sortants (187).

Troisième force. "C'est une victoire à double titre pour l'UDI. Non seulement nous doublons le nombre de nos élus. Mais nous devenons indispensables dans la constitution de majorités au sein des départements", se réjouit le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, contacté par Europe 1. Avec son score de dimanche, le parti centriste s'inscrit comme la troisième force du pays, derrière le PS (environ 886 élus), devant le PCF (165) et loin devant le FN (62 élus). "Nous sommes également la troisième force parlementaire. C'est sûr, nous préférerions être premiers, mais nous n'avons que deux an et demi d'existence, c'est déjà pas mal!", défend Jean-Christophe Lagarde.

Nicolas Sarkozy les écoute, maintenant. Surtout, le parti a réussi à trouver l'oreille de l'UMP, qui, elle, s'impose comme la première force du pays. "Nous acquérons un pouvoir, relatif, mais un pouvoir au sein de l'opposition", commente le leader centriste.

Entre les deux tours de scrutin, en effet, Nicolas Sarkozy a lui-même tenu à s'afficher à deux reprises aux côtés de Jean-Christophe Lagarde, lundi au siège du parti centriste à Paris, jeudi à Perpignan, où il tenait son dernier meeting. Et dimanche soir, l'ancien locataire de l'Elysée a promis que l'une de ses "priorités" serait de "renforcer" cette unité droite/centre, insistant sur le caractère "collectif" de la victoire aux départementales. Selon Jean-Christophe Lagarde, il s'est installé "une forme de dialogue qui n'existait pas il y a encore un an. Nous sommes incontournables, alors que ça n'a pas toujours été le cas".

Source : Europe 1

Communiqué de Laurent Hénart, président du Parti Radical.

"Alors que des personnalités centristes expriment aujourd'hui des positions confuses, Laurent HENART, président du Parti Radical, souhaite rappeler solennellement la position, qui n'a pas varié depuis plus de 30 ans, de sa famille politique : faire partout et sans relâche barrage à l'extrême droite.

Ainsi, il appelle tous les Français à livrer, au second tour des élections départementales, un combat résolu face au Front national. Cet appel s'adresse notamment à tous les candidats radicaux qualifiés ou bien, en cas d'élimination, à tous les candidats défendant les mêmes valeurs républicaines et auxquels le Parti Radical apporte son soutien sans réserve. Plus que jamais, "Pas 1 voix, pas 1 siège pour le Front national" reste la ligne officielle du Parti Radical !"

Laurent Hénart, Président du Parti Radical.

Malgré son jeune âge (deux ans), le parti UDI a déjà la capacité de présenter des candidats dans tous les cantons du département des Bouches du Rhône.

Nous avons suivi plus particulièrement trois binômes :

- Canton Allauch 3 : Bruno Genzana (délégué départemental UDI, Conseiller général sortant) associé à Véronique Miquelly (UMP).

- Canton de Martigues / Port de Bouc : Jean-Luc Di Maria (conseiller d'opposition à Martigues) associé à Sylvie Wojtovicz (UDI).

- Canton de Salon 2 : Michel Roux (adjoint au maire de Salon, UDI) associé à Marie-France Sourd (adjointe au maire de salon, UDI)

Retrouvez les en action en cliquant sur le lien suivant : http://youtu.be/kUNbGvWtC84 ou sur l'onglet ci-dessous :

Retrouvez la liste complète de tous nos candidats UDI, associés à leur binôme UMP dans tout le département : http://destimed.fr/Elections-departementales-L-UMP

Nos candidats sur le Canton Istres / St Mitre les Remparts / Fos sur Mer : Michel Leban (UMP), Catherine Stekelerom (UMP), Danièle Francheterre (UMP), Vincent Vedel (UDI) : https://www.facebook.com/Stekelorom.Leban?fref=ts

Suivez leurs activités au quotidien sur : https://www.facebook.com/udi.bouchesdurhone.7?fref=ts

L'équipe " Agir pour les St Mitréens" leur souhaite à tous un vif succès.

Suite à la démission de son président-fondateur Jean-Louis Borloo, l’UDI a ouvert lors de son Conseil national du 14 juin dernier le processus d’élection de son nouveau président. Il s’agit d’un vote uninominal majoritaire à deux tours. Le vote, dont l’ensemble des étapes a été placé sous le contrôle d’huissiers de justices, s’est effectué par correspondance.

La 1^er tour de scrutin s’est achevé ce jeudi 16 octobre 2014 et les résultats sont les suivants :

• Inscrits : 28305
  
• Votants : 16622
• Nuls : 239
• Blancs : 2
• Exprimés : 16381
• Jean-Christophe Fromantin : 1814
• Yves Jégo : 3519
  
• Jean-Christophe Lagarde : 5888
• Hervé Morin : 5160

Sont qualifiés pour le 2^ème tour : Jean-Christophe Lagarde et Hervé Morin

Les centristes peuvent se montrer fiers de leurs quatre candidats. Yves Jego, Jean-Christophe Lagarde, Hervé Morin et Jean-Christophe Fromantin ont mené une campagne seine et propre à travers toute la France. Loin, très loin, des spectacles fratricides et tourmentés des traditionnelles primaires vécus dans les autres partis politiques, les représentants des formations centristes ont une nouvelle fois montré qu'il étaient constructifs, respectueux et dignes. 

Un modèle du genre qui n'aura pas échappé à la jalousie de quelques agitateurs locaux venus tout droit d'autres partis politiques. En s'immisçant de manière belliqueuse dans un discours interne à notre famille politique, ils continuent à montrer leur volonté de velléité, leur irrespect et leur incorrection. Ces querelles stériles ne nous intéressent pas. Ces méthodes ne sont pas les nôtres.

L'UDI porte des valeurs fédératrices et humanistes. En témoigne, les propos tenus par nos quatre candidats à chacune des étapes de leur Tour de France. Loin des querelles de clochers, ils ont prouvé qu'ils étaient capable de faire de la politique autrement. 

Selon leur propre style et approche, les candidats ont montré toute l'ampleur et la puissance de leur complémentarité :

Yves Jégo et Chantal Jouanno veulent "une UDI collégiale, collaborative et créatrice, qui privilégie le projet, une UDI audacieuse, indépendance, bienveillante. Une UDI ouverte et démocratique".

Jean-Christophe Lagarde entend "reconstruire l'école de la république pour en faire un véritable ascenseur social, permettre à la France de retrouver le chemin de la croissance et de l'emploi, reconstruire un système fiscal compétitif".

Jean-Christophe Fromantin envisage de "repenser notre modèle depuis territoire jusqu'à l'Europe, de répondre aux attentes de Français en termes de sécurité, d'immigration maîtrisée, réaffirmer notre attachement au développement durable".

Hervé Morin veut faire de l'UDI "une alternative politique efficace et crédible autour de débat d'idées, de décentralisation, de transparence financière, de communication et de promotion des Jeunes".

Les adhérents des différentes formations de l'UDI, et les adhérents directs, ont jusqu'au 14 octobre pour faire leur choix. Alors n'attendons plus, votons !

Stéphanie Albarello.

Représentante UDI à St Mitre les Remparts.