L’analyse des résultats électoraux au lendemain du 2^ème tour est foncièrement encourageante pour l’avenir de notre toute nouvelle équipe. Dans une ville encore très largement marquée par un clivage droite / gauche significatif, le report parfaitement équitable des voix centristes sur les trois candidats montre que nous sommes les seuls réellement capables de réussir l’audacieux pari de rassembler, et de construire avec les St Mitréens de tous bords politiques.

Sans ce report parfaitement équitable de nos voix sur les trois candidats encore en lice au 2^nd tour, les scores seraient restés figés. Aucun ne parvenant à conquérir d’autres électeurs que les siens. Cela prouve une chose simple. Nous avons su montrer notre ouverture d’esprit, notre capacité à travailler ensemble, notre respect de l’autre, notre tolérance à la différence, notre sens du dialogue et de l’écoute, en deux mots : nos valeurs.

Au regard des agissements de nos adversaires, les questions que sont en droit de se poser les St Mitréens sont :

-        Où est passée la majorité de 51%, déjà qualifiée par certains de « fragile », de C. Beuillard en 2009 ou encore celle de B. Aliphat (= 96.56% en 2013) ?

-        Comment les affaires municipales vont pouvoir être menées sereinement avec une « majorité » réduite à seulement 43% ?

-        JJ Lucchini et ses colistiers achèveront-t-ils définitivement leur parti en faisant le choix de quitter le conseil municipal ?

B. Aliphat hérite au soir du 30 mars de deux oppositions. Une historique, et somme toute logique, mais surtout une autre, contre nature, celle de la division issue de son propre camp, portée par V. Goyet. Lui qui se présentait comme « l’homme providentiel », rassembleur, aura passé son temps à diviser la droite et à diaboliser la gauche. Prompt à se présenter comme l’héritier naturel de C. Beuillard, il n’a eu de cesse de le fustiger dès le lendemain du 1^er tour. Quel manque de respect évident pour l’homme qui a relevé avec son équipe les comptes de la commune. L’amertume et l’aigreur de la défaite de ce candidat en disent long sur sa vraie personnalité et sur ses ambitions contre-productives. Pour preuve, quelques minutes seulement auront suffi pour qu’il se présente comme « le futur poil à gratter » de la majorité.